vendredi 20 novembre 2020

LES ÉOLIENNES MARITIMES. L'AVENIR DE L'ÉOLIEN N'EST PAS AUX ÉOLIENNES TERRESTRES!


 

ALLIANCE ÉOLIENNE DE L'EST. Le "truc" faire payer aux 4,4 millions d'ABONNÉS d'Hydro-Québec le DÉVELOPPEMENT d'une ÉNERGIE INTERMITTENTE NON COMPÉTITIVE (éoliennes terrestres) avec les NOUVELLES ÉOLIENNES en haute mer! Les QUÉBÉCOIS encore floués!
https://www.infodimanche.com/actualites/affaires-et-economie/431800/appel-doffres-de-300-mw-michel-lagace-et-lalliance-eolienne-de-lest-repondent-presents



UN AUTRE DOCUMENTAIRE pour dénoncer les ÉOLIENNES des écolos et.des lobbies qui coûtent CHER et quI dégradent les PAYSAGES! Un 3ième, après celui de Michael Moore https://youtu.be/Zk11vI-7czEet de ARTE  https://youtu.be/Vf9EbpzDvoY

! F.Legault et S. Brochu d'Hydro-Québec, vont-ils s'arrêter à 

Temps avec leurs PARC ÉOLIENS? https://youtu.be/Vf9EbpzDvoY



APRÈS les ÉOLIENNES EN HAUTE MER, bienvenue aux ÉOLIENNES FLOTTANTES en HAUTE MER! Des éoliennes de 12MW efficaces qui ne détruisent pas les paysages! Décidément les ÉOLIENNES TERRESTRES n'ont plus d'avenir! À quand la fin des parcs éoliens au Québec?
https://www.numerama.com/sciences/713756-les-eoliennes-flottantes-seloignent-des-cotes-pour-capter-lenergie-de-vents-plus-puissants.html



SOPHIE BROCHU PDG D'HYDRO-QUÉBEC fait de la DIVERSION! Son véritable COMPÉTITEUR pour les années à venir aux États-Unis, ce sera l'énergie verte des ÉOLIENNES EN HAUTE-MER hautes comme la Tour Eiffel! 

https://www.journaldemontreal.com/2021/04/10/entrevue-hydro-quebec-entend-continuer-de-se-battre-pour-le-marche-americain


2000MW d'électricité, avec le PLUS GROS PARC ÉOLIEN au monde! Plus gros que les 4 centrales de la Romaine au Québec! En Mer du Nord avec des éoliennes produisant de l'HYDROGÈNE transporté par un PIPELINE jusqu'à la Belgique et au Pays-Bas!
https://cnb.cx/3sG1vFD

BIDEN opte pour les ÉOLIENNES EN MER plus efficaces pour produire de l'électricité! Et nous la CAQ va poursuivre avec des ÉOLIENNES TERRESTRES qui enrichissent une poignée de municipalités et qui sont moins efficaces! Bravo pour les comptables de la CAQ!  https://lp.ca/2m1WN5


3G$ d' ÉOLIENNES GÉANTES à 15 kilomètres au sud de Martha's Vineyard! On prévoit 30,000MW d'énergie éolienne en HAUTE MER, dans l'Atlantique d'ici 2029! Les Américains de BIDEN vont-ils toujours vouloir de l'électricité d'HYDRO-QUÉBEC?
https://on.ft.com/3kUOmFT via @FT

ÉOLIENNES. La Corée du sud va construire un  PARC ÉOLIEN "MONSTRUEUX" le plus IMPORTANT  au monde avec des ÉOLIENNES EN HAUTE MER. Capacité 8,2GW! Le quart de la production totale d'Hydro-Québec 36,3GW avec ses 63 centrales!
https://oilprice.com/Alternative-Energy/Wind-Power/Is-South-Koreas-Monster-Wind-Farm-Feasible.html

RIEN N'ARRÊTE PLUS L'HYDROGÈNE! On parle maintenant d'en produire avec des ÉOLIENNES EN HAUTE MER!
https://www.bbc.co.uk/news/business-55763356



ÉOLIEN. À l'aube d'une DEUXIÈME VAGUE D'ÉOLIENNES au Québec, le recours collectif contre l'implantation de parcs éoliens au Québec, en milieu habité, est autorisé!
http://www.lanouvelle.net/2020/12/02/recours-collectif-contre-eoliennes-de-lerable-lappel-peut-suivre-son-cours/

Projet éolien Apuiat : inutile et coûteux

 

La confirmation du projet éolien Apuiat sur la Côte-Nord (200 MW) ne constitue pas une bonne nouvelle pour les consommateurs québécois; non seulement le gouvernement Legault effectue-t-il un virage à 180 degrés concernant ce projet controversé mais encore met-t-il la table pour une deuxième vague d’achats d’énergie éolienne.

 

Hydro-Québec prévoyait en 2005 que le Québec allait bientôt manquer d’électricité; électrification des véhicules, centre de données, Plan Nord, nouveaux contrats avec le Nord-Est américain, etc. Contraint par décret gouvernemental, Hydro-Québec lance alors une série d’appels d’offres totalisant 4,000 MW. L’objectif du gouvernement était clair; la filière éolienne devait dynamiser les régions, la rentabilité n’étant pas un enjeu pas plus que la réduction des gaz à effet de serre (GES), l’empreinte carbone de l’éolien se comparant avantageusement avec celle de l’hydroélectricité.

 

Oui il y a eu la crise en 2008 mais aucune des prévisions d’Hydro-Québec ne s’est avérée de sorte que la société d’état s’est retrouvée avec des surplus historiques d’électricité qui ne cessent, encore aujourd’hui, de s’accumuler. Tant et si bien que Hydro-Québec doit déverser dans la nature le trop-plein de ses réservoirs, soit l’équivalant d’environ $700 millions/année. En 2016, la vérificatrice-générale du Québec évaluait à $2.5 milliards les pertes engendrées par les surcoûts provenant des achats excédentaires d’énergie éolienne pour la période 2009-2016. Avec le parc éolien québécois maintenant en pleine opération, ces pertes pour la période 2017-2020 totalisent un autre $2.4 milliards.(1) De plus, selon une étude d’Hydro-Québec parue en 2014, la société d’état a déboursé en infrastructures $2.7 milliards pour brancher les éoliennes à son réseau dont $1 milliard remboursé aux promoteurs pour le câblage des éoliennes et les sous-stations. Après avoir mis la hache dans le projet Apuiat, le gouvernement Legault, quelques jours plus tard, autorisait des projets éoliens, de cogénération (biomasse) et de mini-centrales hydroélectriques totalisant  170 MW à un coût moyen de 11.5 sous/kwh. À lui seul le projet éolien des Cultures en Montérégie (24MW) occasionnera des surcoûts (pertes) de plus de $200 millions sur 20 ans. Indécent dites-vous? Une partie de ces pertes a été refilée aux consommateurs québécois à raison d’une hausse de 10% sur leur facture d’électricité, le reste étant assumé par Hydro-Québec, des centaines de millions en redevances en moins au gouvernement chaque année.

 

Hydro-Québec prévoit la fin des surplus dès 2027, alors qu’en 2018 des surplus pour vingt ans étaient envisagés. Que s’est-il passé? D’abord on consent à aider les serriculteurs, il était temps, après dix années à nager dans les surplus. L’approvisionnement en énergie du Nord-Est américain est une réalité qui s’impose et pour l’instant l’offre suffit largement à la demande. Le projet de liquéfaction de gaz naturel (GNL) au Saguenay est plutôt sur la voie de retrait que sur la voie rapide. Le reste des prévisions est une série de « si » et de « peut-être ». Doit-on continuer à développer des énergies renouvelables à perte et subventionner le consommateur américain pour qu’il paye moins cher son électricité et nous plus cher? Le projet éolien d’Apuiat n’y échappera pas non plus, même à 6 sous/kwh.

 

Combien en coûtera-t-il vraiment à Hydro-Québec pour intégrer cette énergie au réseau? Quel est le taux d’indexation prévu au contrat? Combien coûtera à HQ l’ajout de nouvelles infrastructures (câblage, sous-station, pylônes, etc.) ? À combien s’élèveront les frais de transport et d’équilibrage? L’expérience des autres parcs nous démontre que ces coûts pourraient se situer à au moins 2 sous/kwh, considérant de plus que nous sommes loin des marchés. Au prix moyen de vente actuel  (5.9 sous/kwh ) si HQ paye 8 sous/kwh, soit 6 sous au contrat et 2 sous pour les frais et l’intégration ce sont des pertes de $450 millions/30 ans que devront assumer les consommateurs québécois. L’ex-dg d’Hydro-Québec, Eric Martel, prévoyait des pertes de $1 à $1.5 milliard pour un projet à 7.2 sous/kwh. De plus le coût de construction d’Apuiat est hautement discutable à $600 millions alors que le projet éolien Whitla en Alberta (202 MW), récemment mis en service au coût de $350 millions livre à 3.7 sous/kwh.

On tend à comparer le coût d’Apuiat (6 sous/kwh) au coût du  barrage de la Romaine (6.4 sous/kwh) qui sera pleinement opérationnel cette année. Amortie sur plus de cent ans le coût de revient de l’énergie hydroélectrique de la Romaine va graduellement baisser sous la barre des 3 sous/kwh. De plus l’énergie hydro-électrique est une énergie fiable et disponible, ce qui n’est pas le cas de l’éolien, une énergie intermittente et non stockable, dont le coût est indexé annuellement. Personne ne s’en surprendra, l’éolien n’a jamais fait ses frais et ne doit sa survie qu’aux généreuses subventions et exemptions accordées. Le gouvernement ne s’en cache pas non plus les projets éoliens sont avant tout motivés politiquement; on sent derrière ce projet une intense activité des lobbies et autres groupes d’intérêts privés.

 

Les Premières Nations sont fières d’être associées à un projet qui va leur garantir un apport substantiel de fonds. Ce projet est peu structurant, à part le boom de construction une dizaine d’emplois* seulement seront créés sans entrainer la venue de nouvelles entreprises ou de nouveaux investissements. Chercher à bâtir des ponts avec la communauté innu est un objectif noble, mais pas à n’importe quel prix et au détriment des 4.3 millions d’abonnés d’Hydro-Québec qui doivent payer la facture, déjà salée, de l’éolien. Il y a certainement mieux à faire pour valoriser les richesses de ces territoires et des gens qui y vivent.

 

En pleine pandémie** alors que la demande fléchit, que les hivers doux se succèdent, que les surplus ne cessent de s’accumuler à des records historiques, que les consommateurs n’ont de cesse d’éponger les milliards de pertes générées par la filière éolienne, rien n’est moins opportun que d’autoriser le projet éolien Apuiat. Encore moins d’annoncer une deuxième vague éolienne alors que nous sommes encore submergés par la première qui sévit toujours. C’est tout simplement indécent et scandaleux.

 

Pour l’instant les surplus pharaoniques permettent de pallier à toute hausse de la demande. Il sera toujours possible de déployer rapidement (18-24mois) des projets d’énergie éolienne en se basant sur un horizon réaliste et en impliquant directement HQ en tant qu’opérateur pour une intégration complète de la ressource, et des profits. D’ailleurs Hydro-Québec devait être maître d’œuvre du projet Apuiat avant d’être écarté ???

Le Québec n’a pas besoin d’un autre projet éolien pas plus qu’il n’avait besoin d’une cimenterie. Les élus doivent revoir leur rôle et exercer le mandat qui leur a été confié : améliorer la qualité de vie de leurs citoyens et non les appauvrir au bénéfice d’intérêts privés.

 

Claude Charron, coordonnateur, RDDA

Regroupement pour le développement durable des Appalaches

 

 

* Parc éolien québécois : l’étude de la firme KPMG, commandée par l’industrie, a recensé pendant la construction, terminée en 2017, la création de 2,280 emplois directs et 2,734  emplois indirects. Pour la phase d’exploitation ce sont de 200-300 emplois à temps plein qui sont requis.  L’investissement éolien au Québec dépasse les $10 milliards. Selon les analystes en énergie les surcoûts de l’éolien en 2026 dépasseront allègrement les $10 milliards pour se poursuivre jusqu’en 2037 selon l’échéance des projets et les fluctuations du marché de l’énergie.

 

** À l’instar du gouvernement britanno-colombien et de sa société d’état BC-Hydro, notre regroupement presse le gouvernement actuel pour qu’un décret gouvernemental soit émis en urgence pour obliger Hydro-Québec à cesser tout achat d’énergie excédentaire provenant de ses fournisseurs. Devant une situation exceptionnelle de « force majeure » où nous sommes en guerre contre un virus mortel il est légitime que tous les acteurs de la société soient mis à contribution.

 COÛTS DE L’ÉOLIEN AU QUÉBEC

 

1 er appel d’offres                            2 ième appel d’offres                               3 ième appel d’offres  

(990 MW)*                                                  (2004 MW)                                              (292 MW)

                                                     

ACHAT (1) :     6.5 cents/kWh                                        8.7 cents/kWh                                         13.3cents/kWh

      +1.8 cents/kWh (TÉ)                            +1.8 cents/kWh (TÉ)                            T+É  inclus

       (T+É : transport et intégration assumé par Hydro-Québec)***

 

TOTAL :         8.3 cents/kWh                                 10.5 cents/kWh                                                13.3cents/kWh

VENTE (2) :   5.7 cents/kWh                                   5.7 cents/kWh                                                   5.7 cents/kWh                                                   

ÉCART :         2.6 cents/kWh                                   4.8 cents/kWh                                                  7.6 cents/kWh

 

               2.6 cents/kWh X 3.46TWh **          4.8 cents/kWh X 7.01 TWh                   7.6 cents/kWh X 1.02 TWh

 

PERTES :     $89 millions/an                                    $336 millions/an                                 $78 millions/an

 

 

4 ième appel d’offres                                                               contrat de gré à gré (Mesgi’g Ugju’s’n)

    (446.4 MW)                                                                                                  (149.4 MW)

 

ACHAT : 7.6 cents/kWh                                                             ACHAT : 10.12 cents/kWh

ÉQUILIBRAGE : .5 cent/kWh                                                     T+É : 1.8 cent/kWh       

TRANSPORT : inclus (1.3 cent/kWh)                                     TOTAL : 11.92 cents/kWh

TOTAL : 8.1 cents/kWh                                                              VENTE : 5.7 cents/kWh

VENTE :    5.7 cents/kWh                                                           ÉCART : 6.22 cents/kWh

ÉCART :    2.4 cents/kWh                                                                           6.22 cents/kWh x .523 TWh

                    2.4 cents/kWh X 1.56 TWh

 

PERTES :   $37.4 millions/an                                                          PERTES :   $32.5millions/an

 

TOTAL DES PERTES (3) :   $ 605 millions/an

 

(1) contrats fermes de 20-25 ans, ne comprend pas les coûts d’indexation fixés à 1.5%-2%/an

(2) prix de vente moyen de 5.70 cents/kWh pour tous les marchés et de 4.8 cents/kWh sur les marchés extérieurs pour l’année 2016

Le tarif commercial L pour la grande industrie est de 4.5 cents/kWh (2008) pour 40% de la consommation totale au Québec. Alcoa jouit d’un tarif  spécial de 3.3 cents/kWh jusqu’en 2030 modulé sur le prix de l’aluminium

(3)  à terme lorsque les projets seront complétés (2017-2018); à ce jour (mars 2017) 3504 MW des 4,030 MW projetés sont en service (source TechnoCentre éolien).

L’IÉM évalue ces pertes de $695 millions à $735 millions/année selon les coûts d’intégration (2013)

Ne comprend pas les frais de $2.7 milliards déboursée par HQ en infrastructures dont $1 milliard directement aux promoteurs pour le câblage et les sous-stations

* capacité nominale

** facteur d’utilisation de 35% de la capacité nominale (source HQ, de janvier 2014 à mars 2015)

*** HQ établit les coûts de transport et d’intégration à 1.8 cent/kWh ; 2,5 cents/kWh selon d’autres observateurs. L’appel d’offres d’HQ (2015) pour l’acquisition de services d’intégration éolienne dans le but d’assurer l’équilibrage éolien et la fourniture de la puissance complémentaire associée à la production éolienne tend à donner raison à ceux-ci

 

( 1) Pièce jointe : Coûts de l’éolien au Québec

À 6 CENTS le kWh l'énergie ÉOLIENNE a de nouveau le vent dans les voiles, comme c'était le cas quand j'étais CONSULTANT en 2006-2007 à 6,5 cents le kWh! L'autre étape: les ÉOLIENNES MARITIMES, à la Baie James, dans le Golfe, pour faire baisser les prix! 
https://lp.ca/febcTd



LE MANITOBA et LA COLOMBIE-BRITANNIQUE vont-elles imiter le Québec en utilisant leurs RÉSERVOIRS D'ÉNERGIE HYDROÉLECTRIQUE avec des parcs éoliens plus compétitifs que jamais à 6 cent le kWh! Ceux que j'ai dénoncés, c'était 10 cents et plus!
https://www.cbc.ca/news/business/apuiat-dam-wind-power-1.5903334



ENFIN ON SE RÉVEILLE AU QUÉBEC! L'hydrogène c'est l'avenir! Quand est-ce qu'on parle d'éoliennes de 14MW fonctionnant à l'hydrogène? https://t.co/53IEr6OIzk
(https://twitter.com/morininfo/status/1354166404728180737?s=03



DES ÉOLIENNES  GIGANTESQUES!  Rien à faire avec les éoliennes d'ici de 3MW; 5 fois plus puissantes! Pourquoi Québec s'obstine-t-il à construire ces PETITES ÉOLIENNES? Nous avons le Fleuve, le Golfe et les "MERS" de la Baie-James léguées par R. Bourassa!  https://korii.slate.fr/tech/energie-haliade-x-general-electrics-eolienne-geante-qui-peut-tout-bouleverser?amp&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&__twitter_impression=true


ÉOLIENNES. 5MW ce sont des éoliennes DÉPASSÉES par les technologies maintenant à notre portée! Nous en sommes à 15MW, 5 fois plus puissantes que les éoliennes construites au Québec!
(https://twitter.com/morininfo/status/1354331211326513152?s=03


AVEC BIDEN, LES ACTIONS des fabriquants de véhicules électriques
risquent d'exploser!
https://oilprice.com/Energy/Energy-General/Bidens-Green-Energy-Boom-Could-Send-These-Electric-Vehicle-Stocks-Soaring.html

DES ÉOLIENNES À L'HYDROGÈNE! Mais pour faire du sens et réduire au maximum la pollution, ces éoliennes de 14MW devront avoir les pieds dans l'eau! Donc des éoliennes MARITIMES! Or le gouvernement Legault veut vonstruire des éoliennes TERRESTRES de 3MW!
https://korii.slate.fr/tech/siemens-eolienne-hydrogene-offshore-stockage-energie-electricite-intermittente?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1611556695



Recours collectif contre Éoliennes de L’Érable : l’appel ira de l’avant


Saint-Ferdinand, 7 décembre 2020 : La Cour d’Appel du Québec, en date du 30 novembre 2020, a écarté la requête en rejet d’appel déposée par le promoteur Éoliennes de l’Érable.

Les requérants Yvon Bourque et Jean Rivard tenteront donc d’obtenir gain de cause dans leur action en dommages-intérêts contre Éoliennes de L’Érable après avoir été déboutés sur toute la ligne en au printemps dernier par la juge Marie-France Vincent.

Le litige, qui touche une centaine de familles, met en cause les impacts négatifs des éoliennes sur la qualité de vie des résidents dans ce milieu rural : épisodes continus de bruits et poussières durant la construction, atteinte sévère aux paysages, présence et bruits envahissants des éoliennes, dévaluation des propriétés et une crise sociale qui  divise voisins, amis et familles. La juge n’a pas cru que l’arrivée des éoliennes ait pu créer des « troubles de voisinage » anormaux et s’en est remis entièrement aux arguments du promoteur. L’appel de la cause devrait être entendu en 2022, ce qui marquera le dixième anniversaire de cette action en recours collectif déposée en octobre 2012.

 

Le RDDA (Regroupement pour le développement durable des Appalaches), qui s’est opposé sans succès à l’implantation de ce projet éolien, voit dans cet appel une victoire importante pour les riverains. « C’est une question de justice et de respect avant tout, oui il y a dédommagement prévu mais jamais nous ne regagnerons notre qualité de vie, la division sociale a créé beaucoup de blessures qui prendront du temps à guérir, d’autres probablement jamais, c’est terrible » d’expliquer Yvon Bourque, un des requérants.

Selon l’organisme cette décision de la Cour d’appel est également importante dans le contexte énergétique actuel. À l’aube d’une deuxième vague éolienne qui s’apprête à déferler sur le Québec, il importe que les promoteurs prennent acte de cette action en justice et qu’ils y réfléchissent à deux fois avant d’implanter leurs éoliennes en territoire habité, idem pour les élus tentés de succomber au discours trompeur d’intérêts privés au détriment du bien public. Le RDDA croit aussi que le recours sonnera l’alarme pour ceux qui voudraient s’établir en milieu rural. Il serait sage de s’informer des intentions des municipalités d’accueil et de leur règlementation encadrant les éoliennes. Plusieurs villages au Québec ont en effet adopté des mesures rendant quasi impossibles la construction d’éoliennes sur leur territoire, dont trois MRC (Haut-Richelieu, Haut Saint-François et Haut Saint-Laurent).

 

Le RDDA s’inquiète des prétentions d’Hydro-Québec qui prévoit manquer d’électricité dans les années à venir alors que les surplus ne cessent de s’accroître et se maintiennent à des niveaux historiques. La société d’état doit, année après année, pour écouler ces surplus, procéder au délestage de ses barrages; pour la seule année 2019 c’est l’équivalent de $700 millions qui s’est perdu dans la nature. Hydro-Québec prévoyait aussi manquer d’électricité lors des premiers appels d’offre alors que la demande ne cessait de fléchir avec le résultat que l’on se retrouve aujourd’hui avec un parc éolien qui génère des pertes de $600-$650 millions annuellement.

L’ex-dg d’Hydro-Québec Thierry Vandal a été forcé par décret gouvernemental d’acheter de l’éolien, Éric Martel aussi ex-dg d’Hydro-Québec, a remis en question le projet éolien d’Apuiat qui aurait généré des pertes de $200 millions. Il en va tout autrement de la nouvelle dg d’Hydro-Québec, Sophie Brochu, pour qui l’éolien doit faire partie de l’avenir d’Hydro-Québec. Le RDDA s’indigne d’une telle orientation vers une industrie, sous continuelle perfusion financière, qui non seulement traîne un lourd bilan économique et social mais accuse également un déficit environnemental certain.

 

Le RDDA met en garde les décideurs sur les coûts de l’éolien alors que l’industrie prétend que les prochains appels d’offres pourraient se transiger au pair ou plus bas que l’hydro-électricité. Le RDDA met en doute la bonne foi de ces affirmations : l’intermittence de l’éolien et son intégration au réseau, le transport, l’indexation des contrats, l’ajout de nouvelles structures (lignes de transmission et sous-stations d’équilibrage ont coûté $2.7 milliards à HQ pour les premiers appels d’offres), stockage et amortissement sont autant de paramètres dont il faut tenir compte, en tout ou en partie, dans le coût global. De plus, l’ajout d’un pourcentage de plus en plus important d’une énergie non pilotable comme l’éolien fragilise le réseau et peut occasionner des coûts majeurs afin d’en assurer la fiabilité et la sécurité.

Malgré une première vague catastrophique le RDDA doute que la société québécoise soit suffisamment immunisée contre une deuxième vague éolienne alors que les élus, mal outillés pour résister au puissant lobby éolien et pour contrer une industrie dont la survie dépend uniquement de l’agenda politique du moment, hésitent encore à trouver la réponse à une simple question : « En avons-nous besoin et à quels coûts? »

 

 

 

Claude Charron, coor. médias RDDA

Regroupement pour le développement durable des Appalaches

418-428-3355

ENCORE DE L'EAU PAR DESSUS LES BARRAGES! Ou plus justement par les évacuateurs de crues! On a accumulé trop d'eau, trop d'énergie! On ne sait plus quoi en faire! Et pendant ce temps le gouvernement Legault, veut relancer la construction de parcs éoliens!
https://macotenord.com/chaleur-record-et-des-pluies-qui-forcent-hydro-quebec-a-reagir/?fbclid=IwAR17e9Csv9aHeOZqbc2Fa0-UOVfzH7oZKf0ofyb2SuyY17hvpRMbMi2u9Eg


ÉOLIENNES. Alors qu'on construit des éoliennes MARITIMES de 14MW en Grande-Bretagne pourquoi le gouvernement Legault s'entête-t-il à construire des éoliennes TERRESTRES 4 fois plus petites avec moins de rendement qui détruiront les PAYSAGES?
https://thehill.com/changing-america/sustainability/energy/531157-ges-huge-wind-turbines-to-power-worlds-biggest

ÉOLIENNES.L'Angleterre construira  des ÉOLIENNES MARITIMES de 13MW à moindre coût au kWh pour les abonnés alors que Legault et Hydro-Québec relancent la construction d'ÉOLIENNES TERRESTRES de 3MW coûteuses pour les 4,4M d'abonnés! 

https://t.co/DEoPUMZIZx
https://t.co/dGQyDYNhmP
(https://twitter.com/morininfo/status/1329770537418153984?s=03


PARCS ÉOLIENS. Pourquoi la Caisse de dépôt vend elle 3 parcs éoliens à Boralex? Avec un rendement garanti et indexé qui avec les autres parcs éoliens construits sous Charest et Marois, ont fait augmenter les tarifs d'électricité de 10%!
https://lp.ca/hjm2qq


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